Genre : Contemporain
Editions : Gallimard – Collection Blanche
Nombre de pages : 227
Résumé :
Lorsque Myriam, mère de deux jeunes enfants, décide malgré les réticences de son mari de reprendre son activité au sein d’un cabinet d’avocats, le couple se met à la recherche d’une nounou. Après un casting sévère, ils engagent Louise, qui conquiert très vite l’affection des enfants et occupe progressivement une place centrale dans le foyer. Peu à peu le piège de la dépendance mutuelle va se refermer, jusqu’au drame.
Mon avis :
Chanson Douce de Leïla Slimani est le Prix Goncourt 2016, et d’aussi loin que je m’en souvienne, cela doit bien être la première fois que j’en lis un.
Autant le dire de suite: je suis très mitigé concernant ce roman.
Le début, qui est aussi la fin de l’histoire, nous vend du rêve.
Les deux premières pages, nous apprennent qu’un crime a été commis: deux enfants ont étés assassinés, la nounou est coupable… on espère donc que le roman nous apprendra pourquoi et comment cela s’est produit.
Le « pourquoi » n’est pas très clair, et le « comment » pas du tout expliqué.
Du coup vous vous demandez, mais alors que contient donc ce livre?
Ce roman va donc nous expliquer, assez rapidement, comment et pourquoi Louise (la nounou) à été engagée, puis… puis pas grand chose en fait, à part le quotidien de la famille, des passages sur le passé de Louise, mais pas de chose qui nous explique pourquoi les enfants sont morts.
Rien non plus concernant la suite, sur l’enquête en elle même, sur l’avenir des parents, un peu comme si ce roman n’était pas fini.
Au fil des pages, nous comprenons seulement que Louise est très proche des enfants et de la famille aussi, qui l’inclue entièrement dans son quotidien, même pour les vacances.
Seul quelque éléments viennent troubler ce si joli schéma familial, des éléments assez étrange et quelques peu malaisants.
Sinon l’histoire est assez monotone.
Pourtant ce roman se lit très vite, la plume de l’auteur est fluide, le rythme est effréné.
Leïla Slimani sait tenir son lecteur en haleine, jusqu’au bout de ce roman on attend, on se prend dans les filets de ses mots, mais à la fin nous n’aboutissons à rien…
C’est ce « non-dénouement » qui m’as laissé un goût de roman non fini.
Je reste sur un sentiment de malaise et d’incompréhension.
Trop de questions sans réponses qui me laissent sur ma faim.
Pour conclure :
Vous l’aurez donc compris, je suis « mi figue, mi raisin », il y a du bon dans l’écriture et le style de l’auteur, mais trop de moins bon dans l’histoire en elle-même.
Même sentiment que toi, j’ai un peu l’impression que l’auteure se base beaucoup sur le subjectif pour que le lecteur comble les trous… Mais le roman reste plaisant à lire 🙂
Exactement, beaucoup trop subjectif.
J’avais déjà pas trop envie de le lire… mais là je vais passer mon tour 😉