Genre : Témoignage
Editions : Le bateau ivre
Nombre de pages : 150
Résumé :
Une cité minière du nord de la France. Une femme nous invite dans sa cuisine autour d’un café, comme cela se fait. Elle parle de ses origines polonaises, de son père, elle l’a perdu jeune, de son mari. Elle évoque ses bonheurs, sa solitude, les fantômes du passé.
» Henri était gai, il chantait tout le temps, comme mon père. Comme lui il avait de belles mains, et longues, et bronzées. Comme mon fils. Car il a les mains de son père et de son grand-père. Ses mains, on peut dire que ce sont un peu les leurs. »
Mon avis :
J’ai reçu ce livre dans le cadre de la Masse critique Babelio, merci pour cet envoi.
Autant être honnête de suite, je n’ai pas accroché à cet ouvrage.
Ma chronique sera donc plus courte que d’habitude, car je n’ai pas réussi à trouver ce que j’y cherché.
J’en attendais effectivement autre chose.
Etant moi-même originaire du Nord – Pas de Calais avec des origines polonaises, je pensais trouver dans ce roman, les choses que me raconte ma famille, un peu plus de sujets ayant attrait au monde des mineurs…
Malheureusement, je n’y ai pas trouvé mon compte, trop d’espoir, une envie de découvrir une autre histoire…
L’auteur nous livre ici le témoignage de sa mère, touchant certes, mais trop personnel, pas assez varié, cela reste cependant un bel hommage d’un fils-écrivain à sa mère.
Les chapitres parfois longs, parfois très courts, m’ont lassés.
Attention, ce livre n’est pas mauvais, il n’as juste pas fonctionné sur moi.
Je retiendrai la souffrance de cette mère dans une vie et un contexte difficile, mais pas de joie ou de bonheur.
Pour conclure :
Déception pour cet ouvrage qui pourtant m’avait vraiment attiré avec son résumé.