Genre : Contemporain
Editions : Michel Lafon
Nombre de pages : 288
Résumé :
Depuis l’enfance, Iris a une passion pour la couture. Dessiner des modèles, leur donner vie par la magie du fil et de l’aiguille, voilà ce qui la rend heureuse. Mais ses parents n’ont toujours vu dans ses ambitions qu’un caprice : les chiffons, ce n’est pas « convenable ». Et Iris, la mort dans l’âme, s’est résignée.
Aujourd’hui, la jeune femme étouffe dans son carcan de province, son mari la délaisse, sa vie semble s’être arrêtée. Mais une révélation va pousser Iris à reprendre en main son destin. Dans le tourbillon de Paris, elle va courir le risque de s’ouvrir au monde et faire la rencontre de Marthe, égérie et mentor, troublante et autoritaire…
Portrait d’une femme en quête de son identité, ce roman nous entraîne dans une aventure diabolique dont, comme son héroïne, le lecteur a du mal à se libérer.
Mon avis :
Après avoir lu les deux premiers livres d’Agnès Martin-Lugand, ( dont vous pouvez retrouver mes chroniques en cliquant sur les titres ), « Les gens heureux lisent et boivent du café » et « La vie est facile ne t’inquiète pas », j’ai eu envie de continuer sur ma lancée, car la plume de cette auteure me plait beaucoup et me transporte avec elle dans ses romans.
Malheureusement cette fois-ci, je ressors de ma lecture un peu sceptique.
Dans ce roman, nous allons retrouver Iris, une jeune femme passionnée par la couture, qui se trouve enlisée dans sa vie maritale où elle s’ennuie.
Au détour d’un repas avec ses parents, Iris va apprendre qu’ils lui ont caché pendant des années qu’elle avait été reçu à une formation dans une école de couture, jamais ils ne lui ont donné cette lettre, pensant que la couture n’était pas un métier d’avenir.
Employée de banque, elle va décidez après ces révélations d’abandonner son métier pour se consacrer à sa passion.
Elle va alors tenter sa chance à Paris, à « L’atelier » et y rencontrer Marthe et Gabriel.
Marthe est la patronne de « L’atelier », nous retrouvons en elle, un personnage particulier, assoiffée de l’emprise qu’elle souhaite avoir sur les autres.
Je n’ai pas du tout aimé ce personnage, son attitude et ses éclats m’ont dérangé, il y a un côté malaisant dans son attitude et ses actes, ça n’est pas passé avec moi.
Gabriel quant à lui, est le tombeur de ses dames.
Dragueur obsessionnel, il travaille pour Marthe depuis des années, et maintient une relation étrange avec celle-ci que nous découvrons au fil des pages.
Bien sûr Iris et Gabriel vont se rapprocher au grand dam de Marthe.
Au départ de l’histoire, l’ambiance est chaleureuse, agréable, puis petit à petit, devient oppressante et angoissante.
Le thème de la couture est plutôt sympa, même si la rapidité qu’a Iris à créer est assez déroutante quand on se renseigne un peu sur les vrais créateurs, ce n’est que mon point de vue.
Je pense que la relation avec Pierre le mari d’Iris, aurai pu être un peu plus exploité.
La plume de l’auteure est quant à elle toujours addictive, nous retrouvons bien son style, mais pas l’ambiance de ses autres œuvres.
La fin ne m’as pas plu du tout, trop rapide et très bizarre.
Malgré ces points quelques peu noirs, j’ai passé un moment de lecture sympa, mais qui me laisse un peu sur ma faim.
Pour conclure :
Ce n’est pas une déception, mais j’en attendais plus de la part de l’auteure quant à la construction de l’histoire.
Après mes deux coups de cœur pour ses premiers romans, je me dis que chaque livre ne peut pas être parfait et ne pas plaire à tout le monde.
Je reste quand même sur ma position, celle qui me dit que cette auteure peut encore nous réserver de jolies pépites littéraires.
Dans ma Pal… je vais attendre un peu avant de lire 😉