Genre : Contemporain
Editions : Carnets Nord
Nombre de pages : 300
Résumé :
Rangoun, Birmanie, 2004.
« L’odeur me saisit ; mélange d’effluves de fleurs, de feux de bois, de fumets de cuisine, de gaz d’échappement, l’odeur d’un peuple qui vit dans la pauvreté, la chaleur et l’humidité. »
En quelques mots, Jeanne marque son retour en Birmanie, où elle espère s’oublier puisqu’elle ne pourra jamais effacer le drame : son mari et ses deux petites filles morts dans un accident d’avion. Derrière les rideaux de bambous d’un monde qu’elle côtoyait sans le connaître, en se dépouillant de ses vêtements d’Occidentale, Jeanne découvre peu à peu un peuple qui pense et respire autrement. En prise avec ses démons intérieurs, elle voyage dans ce pays où s’affrontent violences et aspirations spirituelles.
Il n’est jamais plus tard que minuit est le beau et subtil portrait d’une femme qui, sans oublier ceux qu’elle a perdus, retrouve doucement goût à la vie, par un travail intime face à la douleur. Ce roman nous laisse entrevoir des âmes vagabondes, des lieux où l’on sent que l’essentiel demeure mystérieux.
Mon avis :
J’ai été contacté par les éditions Carnets Nord, pour recevoir les épreuves non corrigées du premier roman de l’auteure: Isabelle Nevers.
Je remercie vivement les éditions Carnets Nord et Isabelle Nevers pour leur confiance.
Ce roman sortira le 20 avril 2018.
Dans ce roman, nous allons retrouvez Jeanne, qui suite au décès brutale de son mari et de ses deux filles dans un accident d’avion, décide de retourner en Birmanie, pays où elle a vécu avec sa famille, afin de pouvoir y faire son deuil et essayer de se reconstruire.
Allez de l’avant pour avancer n’est pas forcément une chose facile quand un drame comme celui de Jeanne vous tombe dessus, se reconstruire non plus.
Au fil de son périple, Jeanne va rencontrer des personnes qui lui apporteront toutes sortes de sentiments, d’aide, de paroles, qui l’aideront à faire le travail nécessaire pour avancer dans toutes les étapes du deuil:
- Le choc et le déni
- La douleur et la culpabilité
- La colère
- Le marchandage
- La dépression et la douleur
- La reconstruction
- L’acceptation
Pour Jeanne le combat ne fait que commencer.
J’ai trouvé ce roman très sympa à lire grâce au rythme narratif, qui alternent à la fois le passé et le présent, la vie à Paris et celle en Birmanie.
Cependant, le seul petit hic pour moi, est que je n’ai pas réussi à m’attacher aux personnages.
Pour conclure :
A la fois récit de voyage et de reconstruction « Il n’est jamais plus tard que minuit » (proverbe birman que j’aime beaucoup), vous apportera un dépaysement total.