Interview – Céline SAINT-CHARLE

Pour la première interview d’auteur du blog, je reçois aujourd’hui Céline Saint-Charle, que je remercie grandement de m’avoir accorder cette interview.

Céline est née à Paris en 1969, elle est maman de quatre enfants et vit actuellement en Auvergne.
Après des études d’anglais, elle devient enseignante en maternelle.
A 35 ans, elle participe à quelques concours de nouvelles, et reçoit des prix qui l’encouragent à continuer dans sa lancée d’écriture.
D’abord avec ses deux premiers recueils de nouvelles: « Après tout ça arrive tous les jours » en 2014 et « Pause cigarette » en 2015.
Puis vient son premier roman autoédité en 2015 « Comme un moineau », roman noir sur une jeune de banlieue (vous trouverez mon avis ici).

N’hésitez pas à aller faire un tour sur son site.

1/ Bonjour Céline, pouvez-vous vous présenter rapidement à nos lecteurs ?

Je suis un auteur hybride : à la fois autoéditée et éditée.
J’ai écrit beaucoup de nouvelles, dont un grand nombre ont été primées dans des concours.
J’écris également des romans, dans des genres différents.
Je n’aime pas l’idée d’être enfermée à jamais dans une case littéraire, je goûte à tous les genres.

2/ Quand avez-vous commencé à écrire ?

J’ai écrit ma première histoire à l’âge de 6 ans ½, et je ne me suis plus arrêtée depuis.
Ce n’est qu’en 2014 que j’ai trouvé le courage de passer le cap de la publication, encouragée par les prix remportés et poussée par mon entourage.

3/ Où trouvez-vous l’inspiration pour écrire vos romans ?

Dans mes rêves et cauchemars, dans les paroles d’un inconnu, le regard d’une personne dans un magasin, dans un article sur internet…
Tout est bon pour m’inspirer, j’emmagasine des sensations et des émotions, et je laisse mon cerveau faire le reste dans son coin.

4/ Parlons de votre livre Comme un moineau : pouvez-vous nous dire où et comment a surgi cette idée de roman ?

Je suis née et j’ai grandi en Seine-Saint-Denis.
J’en garde de très bons souvenirs, jusqu’au début des années 90.
A partir de là, j’ai commencé à ne plus reconnaître les lieux de mon enfance, j’ai assisté, impuissante, à la dégradation brutale des conditions de vie.
Dès que j’en ai eu la possibilité, je suis partie pour la province.
J’avais besoin « d’exorciser » ce mauvais goût laissé par la banlieue, de parler de cette façon qu’elle a désormais d’écraser les êtres, avec indifférence.
La vie de Judith, l’héroïne, est constituée de multitudes de personnes et de situations plus ou moins réelles, condensées dans une seule histoire.

5/ Quels sont vos projets futurs concernant l’écriture ?

En septembre, le premier tome d’une trilogie dystopique ados/ jeunes adultes va paraître chez Kitsunegari éditions.
En janvier 2018, mon roman post-apo #SeulAuMonde, paru en autoédition, ressort chez Livr’S éditions.
En parallèle, je prépare un nouveau recueil de nouvelles pour le premier trimestre 2018.
Je travaille actuellement sur un polar futuriste.
Et j’ai encore quelques idées qui traînent !

6/ Un dernier mot ?

Merci pour cette interview, et merci d’offrir la place aux autoédités dans ce blog.
L’autoédition souffre d’une image négative dans le grand public, comme s’il s’agissait de littérature au rabais.
Alors qu’on y trouve des textes magnifiquement écrits !