Genre : Thriller
Editions : Esfera
Nombre de pages : 374
Résumé :
« Ce coup-ci n’était qu’un « essai » afin de m’assurer que je n’avais pas tout à fait perdu la main, mais, pour ma prochaine victime, je lui réserve une véritable petite œuvre d’art.
Mon vieux Corduno, il va falloir te préparer à en baver grave. »
Après deux années d’interruption, le tueur en série qui donnait des cauchemars au célèbre Inspecteur Principal David Corduno et à son équipe, décide de refaire surface afin de poursuivre sa danse macabrement perverse.
Le point commun de la sixième victime avec les précédentes ? Une nouvelle phalange emportée, mais à la main gauche, cette fois.
Le sang-froid de Corduno va être mis à rude épreuve au cours de cette enquête bruxelloise ponctuée de traits d’humour et de bains de sang.
Mais pourquoi le meurtrier semble-t-il si bien connaître son traqueur ?
Yves et Laurent signent leur tout premier roman policier, écrit à quatre mains.
Mon avis :
Attention: ce roman peut ne pas convenir aux âmes les plus sensibles !
Avant de commencer ma chronique, je tenais à remercier Elizabeth, l’attachée de presse de « Presse Idée », qui m’as proposé de recevoir ce roman en service presse afin de le chroniquer.
J’ai était intrigué par le résumé, mais aussi par le fait que l’écriture se soit faite à quatre mains, car Yves Laurent n’est pas une seule et même personne, mais bien deux auteurs différents, plus exactement deux amis belges: Yves Vandeberg et Laurent Vranjes.
Merci aux auteurs pour leur confiance.
Nous allons partir à la rencontre de l’inspecteur bruxellois David Corduno et de son équipe dans un jeu de piste où un serial-killer commettra des crimes toujours plus horribles les uns que les autres.
Le tueur s’amuse à narguer la police en ayant toujours une longueur d’avance sur eux, avec sa signature particulière, une phalange de la victime précédente laissée sur le corps de la prochaine victime, mais aussi un petit mot laissé à l’intention de l’inspecteur sur ou bien plus souvent dans le corps de la victime.
La cible est claire: David Corduno !
Pourquoi lui et pourquoi revenir après deux ans sans meurtres?
L’immersion dans le roman se fait tout de suite, on ne passe pas par quatre chemins, on se prend à supposer beaucoup de choses, à soupçonner tout le monde, car des pistes il y en a, mais jamais (pour ma part) je n’avais compris le dénouement final.
Imaginez-vous une bonne gifle en pleine tête, et bien c’est exactement ce que j’ai ressenti à la fin du roman, ça a fait PAF prends toi ça !
Le tueur joue avec nos nerfs et ceux de Corduno et son équipe, ce jeu de piste où le tueur à toujours un train d’avance montre le désir de vengeance, d’humiliation, mais surtout de haine vis à vis de l’inspecteur.
J’ai adoré la psychologie des personnages qui est vraiment très bien travaillée, les auteurs ont réussi à en faire pour chacun des protagonistes qui prennent part entière dans le déroulement de l’histoire.
Ils sont drôles, attachants, torturés, mais aussi et c’est surtout cela qui m’as plu: solidaire les uns avec les autres, cette cohésion permet d’entrer dans cette équipe comme si nous y étions.
Cette écriture à 4 mains est un pari réussi, car il s’agit de mon premier coup de cœur de l’année 2018 !
Comme les auteurs sont belges, ils ont glissé quelques expressions de chez eux dans le roman, pas de panique, un marque page comme lexique est fourni avec le roman, cela permet de mieux comprendre.
Une suite est prévue, je me replongerai avec plaisir dans les aventures de l’inspecteur David Corduno et de son équipe.
Pour conclure :
Coup de cœur pour ce thriller sanglant qui vous fera passer des nuits blanches.