Genre : Contemporain / Nouvelles
Editions : Autoédité
Nombre de pages : 51
Résumé :
Depuis quelque temps, Zouti rentrait bredouille de ses virées en mer. Les fonds marins n’avaient pas le moindre poisson à lui offrir. Cette situation n’était plus tenable car il avait une grande famille à nourrir. Jour après jours, il retournait au large de la Pointe des Châteaux, braver l’océan Atlantique, houleuse et capricieuse comme à son habitude, avec sa petite barque. Zouti était confiant, il savait que ça mordrait tôt ou tard. Il croyait en sa bonne étoile et à son défunt père marin, qui veillait sur lui…
Mon avis :
Service presse disponible sur le site SimplementPro. Merci à l’auteur pour sa confiance.
Après avoir lu « Le prix de la liberté », le premier livre de Ludvik Jean-Denis (retrouvez ma chronique ICI), j’ai été tenté par son deuxième ouvrage « Le mauvais temps » qui est un recueil de huit nouvelles.
Nous allons découvrir au fil des différentes nouvelles, certaines légendes antillaises à travers différentes personnes de l’île.
Chacune de ces légendes, nous donne une morale sur la personnalité ou le comportement des individus.
– Dans « Frère de cœur« , l’auteur abordera le sujet de l’amitié avec Ti-Jean, qui apprendra à ses dépens qui sont ses véritables amis.
– « Un dimanche à la messe » abordera le thème de la générosité, ou Man Féfe se retrouvera bien embarrassée par rapport à ses actes et ses paroles.
– « La diablesse Alouqua » nous montrera qu’il faut se méfier des apparences, et que la beauté peut bien être fatale.
– « Solina« , nous apprendra que les compliments peuvent parfois cacher des intentions bien mauvaises.
– « Kenbwa« nous enseignera que la trahison peut venir de personnes proches auxquelles vous ne penseriez jamais.
– « Le mauvais temps« , nous apprendra la persévérance et le courage de l’homme.
– Dans « La fois de trop« , nous rencontrerons Sanntopi, qui par un mensonge et l’inconscience de sa jeunesse va vite voir sa soirée se finir d’une manière totalement différente de celle qu’il avait imaginé.
– Et enfin avec « Le saut d’Acomat« , nous plongerons dans la confiance et le courage d’un père et de sa fille.
L’auteur aborde avec simplicité les sentiments des hommes, il nous donne à réfléchir, mais nous amuse aussi par les côtés parfois comiques de certaines situations.
L’immersion sur l’île de la Guadeloupe est totale, on voyage, on découvre et on apprend.
Pour conclure :
Un petit ouvrage de 50 pages, qui se lit vite et très facilement, mais qui malgré sa petitesse donne à réfléchir.