Genre : Roman historique
Editions : Autoédité
Nombre de pages : 111
Résumé :
Pointeville, 1780. Perturbée par un terrible événement, la vie de Cornelia, une jeune esclave, prend une tout autre allure au sein de l’Habitation Saint-Pierre. L’arrivée de Joseph, un nouvel esclave, l’oblige à prendre des décisions difficiles. La situation politique instable de l’île est une aubaine pour Cornelia qui est toujours en quête d’un trésor inestimable : la liberté. La jeune esclave entame un long chemin vers une contrée inconnue semée d’embûches où sentiments et émotions sont mis à rude épreuve.
Mon avis :
J’ai été contacté directement par l’auteur pour la prise en charge de son roman, afin d’en faire une chronique dans le cadre de notre partenariat.
Je remercie donc l’auteur et le site Books on Demand pour l’envoi de cet ouvrage.
Dans ce roman d’une centaine de pages, nous allons découvrir l’histoire de Cornelia, une jeune esclave qui vit dans l’Habitation Saint-Pierre avec ses parents.
Après un vol commis par sa mère, la famille va tenter de fuir, mais va se faire rattraper et les parents de Cornelia vont connaitre une fin tragique.
Cornelia va donc se retrouver seule, jusqu’à ce que Joseph, un nouvel esclave arrive et partage sa case.
Les deux jeunes gens vont donc se rapprocher, tout aurait pu être beau comme dans un conte de fée, mais c’était sans compter sur l’envie de liberté de Joseph mais surtout de Cornelia, qui va faire un choix crucial, pour elle et indirectement pour Joseph.
L’auteur, nous livre ici, un récit riche historiquement, mais aussi poignant et émouvant.
Sans retenus, nous retrouvons la violence des « maîtres », la dure condition de vie, l’espoir de liberté, mais surtout l’humanité et la « non-humanité » des protagonistes.
La plume de l’auteur quant à elle, me laisse un peu perplexe, j’ai eu l’impression de parfois passer du coq à l’âne, et de devoir relire certains passages afin de bien comprendre ou j’en étais.
La temporalité du récit n’est pas adapté pour un roman aussi court, il aurait mérité quelques pages de plus.
Raconter 22 ans d’histoire en 100 pages est pour moi trop rapide, surtout que dans ces 100 pages plusieurs restes blanches avec juste l’année en titre de chapitre pour nous indiquer 9 années passées, sans explications… un peu troublant.
Les personnages sont quant à eux, pas assez exploités, nous retrouvons plus l’histoire de l’esclavagisme que celle des personnages. Surement voulu par l’auteur, mais pour ma part j’aurai souhaité en savoir plus sur eux.
Pour un premier roman, Ludvik Jean-Denis s’en sort néanmoins plutôt bien, reste juste à travailler ses personnages et faire ressentir plus d’émotions au lecteur afin que celui-ci puisse s’immerger plus facilement dans ce roman.
Pour conclure :
Une découverte historiquement parfaite, mais pas assez romancée.