Genre : Contemporain
Editions : Pygmalion
Nombre de pages : 238
Résumé :
« On m’a demandé un jour de définir ma douleur. Je sais dire ce que je ressens lorsque je m’enfonce une épine dans le pied, décrire l’échauffement d’une brûlure, parler des nœuds dans mon estomac quand j’ai trop mangé, de l’élancement lancinant d’une carie, mais je suis incapable d’expliquer ce qui me ronge de l’intérieur et qui me fait mal au-delà de toute souffrance que je connais déjà.
La dépression.
Ma faiblesse.
Le combat que je mène contre moi-même est sans fin, et personne n’est en mesure de m’aider. Dieu, la science, la médecine, même l’amour des miens a échoué. Ils m’ont perdue. Sans doute depuis le début.
J’ai vingt-neuf ans, je m’appelle Camille, je suis franco-belge, et je vais mourir dans trois mois.
Le 6 avril 2016.
Par euthanasie volontaire assistée. »
Mon avis :
J’ai vu ce livre tellement de fois sur les réseaux sociaux que j’ai été intrigué, j’ai été lire le résumé et j’ai voulu de suite lire ce roman qui parle d’un sujet très délicat à traiter avec beaucoup de tabou: l’euthanasie volontaire assistée.
Camille souffre de dépression depuis son adolescence, elle ne supporte plus la vie et décide de mourir par euthanasie en toute légalité.
Il est difficile à certains moments de comprendre ce choix, car les trois derniers mois de vie de Camille vont connaitre beaucoup de bouleversements. On va donc suivre son parcours administratif, ses derniers mois, des premières et des dernières fois, les réactions de ses proches mais surtout son mal être.
Malgré la délicatesse et le tabou du sujet abordé, j’ai pris beaucoup de plaisir à lire ce livre, j’ai appris des choses et j’ai mieux compris certaines choses de cette pathologie souvent mal vue par un grand nombre de personne.
Mon seul reproche est la fin ouverte, chose que je n’aime pas dans les livres. J’aime quand un livre à une fin fermée, car quand je le referme, je n’ai pas envie de me dire mais alors c’est oui ou non, c’est blanc ou noir…
Ce livre se lit très facilement même si certains passages peuvent déranger, il va à l’essentiel. Certes ce n’est pas particulièrement joyeux, mais en tout cas c’est très touchant.
Pour conclure :
Un livre touchant pourtant difficile par le sujet abordé.