Un appartement à Paris – Guillaume Musso

Genre : Policier
Editions : XO Editions
Nombre de pages : 484

Résumé :

Paris, un atelier d’artiste caché au fond d’une allée verdoyante. 
Madeline l’a loué pour s’y reposer et s’isoler. 
À la suite d’une méprise, cette jeune flic londonienne y voit débarquer Gaspard, un écrivain misanthrope venu des États-Unis pour écrire dans la solitude. Ces deux écorchés vifs sont contraints de cohabiter quelques jours. 

L’atelier a appartenu au célèbre peintre Sean Lorenz et respire encore sa passion des couleurs et de la lumière. Terrassé par l’assassinat de son petit garçon, Lorenz est mort un an auparavant, laissant derrière lui trois tableaux, aujourd’hui disparus. Fascinés par son génie, intrigués par son destin funeste, Madeline et Gaspard décident d’unir leurs forces afin de retrouver ces toiles réputées extraordinaires. 

Mais, pour percer le véritable secret de Sean Lorenz, ils vont devoir affronter leurs propres démons dans une enquête tragique qui les changera à jamais.

Mon avis :

Et un Musso, un !
Oui j’avoue j’adore Guillaume Musso, j’ai lu tous ces romans, et je les ai presque tous adoré, à part pour le moment « L’instant présent » et celui-ci…
Et oui « Un appartement à Paris » n’as pas eu le « Waouh » d’une lecture habituelle de Guillaume Musso.

Dans ce nouvel opus, nous allons retrouver Madeline (clin d’œil aux fans, qui reconnaîtront un des personnages du roman « Le saut de l’ange »), qui sortant tout juste d’une dépression, vient louer un appartement à Paris afin de se ressourcer.
Malheureusement pour elle, suite à un problème avec l’agence de location, elle va se retrouver à cohabiter avec Gaspard, un écrivain solitaire assez acariâtre, qui ne connaît rien à la technologie.
Ils vont donc loger dans l’appartement de l’artiste Sean Lorenz, décédé un an plus tôt.

Chacun de leur côté, ils vont essayer de percer le mystère sur cet artiste et tenter de remonter la piste des trois derniers tableaux disparus que Lorenz a peint avant sa mort.
Mais ce ne sera pas la seule chose qu’il rechercheront.
Cette « chose » les mènera jusqu’à New-York  dans des situations rocambolesques comme l’auteur sait les imaginer.

La plume de l’auteur est toujours autant additive, mais l’histoire en elle-même beaucoup moins.
J’ai trouvé assez rébarbatives les descriptions et biographie de Sean Lorenz, même si certains points permettent d’avancer dans l’enquête.
J’avais par moment l’impression de lire une revue sur la peinture.

Les personnages ne sont pas transcendants non plus, ni attachants.
Evoluant séparément et se retrouvant juste pour échanger leurs infos, laisse au  lecteur  un sentiment de trop peu et perd en crédibilité (surtout à la toute fin de l’histoire).
Je n’ai pas accroché.

Pour conclure :

Un roman sympa mais un peu décevant, cela se traduit surtout par le manque de réalisme concernant la relation entre les personnages.